Le 5 et 6 mars 1999 à 20h30
Rencontre avec Joe Black


De Martin Brest Avec: Brad Pitt, Anthony Hopkins, Claire Forlani Durée: 3h

La mort est en vacances, et la mort a la gueule d'amour de Brad Pitt. Non les filles, rangez les flingues, c'est du cinéma!

William Parrish (A. Hopkins) est un homme et un père comblé, riche et respecté. Mais voilà, à la veille de son 65ème anniversaire, son heure sonne. La mort lui propose alors un marché. Pour quelques jours de sursis, William devra lui servir de guide dans le monde des hommes. La faucheuse, ayant besoin d'un corps pour se matérialiser, règle son compte vite fait à un jeune homme (B. Pitt, Un coup de chance, Jean Lefevre n'était pas libre), et apparaît alors dans toute son insolente beauté au futur défunt. Dès lors, dans l'entourage de Parrish, les questions fusent.

Qui est ce mystérieux Joe Black, dont le vieux s'est entiché, et qui le suit partout? Susan, la fille cadette de William a de quoi être troublée car elle venait précisément de rencontrer le beau blond avant son fâcheux accident. Évidemment, Cupidon passe par là et voilà la mort en personne en proie aux caprices du cœur, il fallait oser...

Film éminemment romantique, "Rencontre avec Joe Black" oscille sans arrêt entre la comédie et le mélodrame, sans devenir pesant malgré des décors et une musique (surtout vers la fin) un peu emphatiques (qui a dit pompiers?). Si le film sait rester léger, c'est sans conteste grâce à de bons dialogues et à une excellente interprétation. Si on n'est pas surpris par la performance parfaite d'Anthony Hopkins et d'un Brad Pitt au mieux de sa (ses) forme(s), on découvre avec plaisir Claire Forlani, comédienne britannique qui, sobre et juste fait merveille dans le rôle de Susan.

De belle "rencontres", ce week-end au cinéma d'Oron.

Le conseil de la semaine pour briller en société:

Ron Osborn, le scénariste à signé entre autres le scénario de "Vol au-dessus d'un nid de coucou", et celui de "Rencontre avec Joe Black" a été inspiré comme c'est (trop?) souvent le cas à Hollywood, par un vieux film, "La mort prend des vacances" de Mitchell Leisen (1934).

Nicolas Kissling


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