Les jeudis soirs de Cinémascotte

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2 septembre 1999 à 20h30

Soleil trompeur, Nikita Mikhalkov, Russie 1994

Int : Oleg Menchikov, Ingeborga Dapkounaite, Nikita Mikhalkov, Nadia Mikhalkov, Andre Oumansky, etc.

Musique : Edouard Artemiev

Durée : 2h.32

Synopsis : Eté 1936 en Russie. Kotov, héros de la Révolution bolchevique, coule des jours heureux avec sa femme et sa fille dans leur datcha. Arrive Mitia, un musicien plein d'humour, de talent et de charme, qui avait autrefois été très amoureux de la femme de Kotov. Il enchante chacun par sa musique et ses récits. Mais peu à peu, l'atmosphère légère et insouciante s'alourdit : dans le village voisin, les paysans doivent s'entraîner à l'alerte au gaz, une voiture noire rôde autour de la maison, un dirigeable traînant le portrait de Staline passe dans le ciel, voilant le soleil. Seuls Mitia et Kotov savent la vérité : Kotov est tombé en disgrâce et son heure va sonner. En une journée, plusieurs destins se jouent, les mémoires individuelles se croisent et s'affrontent, suivant les entrelacs des lâchetés de chacun. "Soleil trompeur" est une magnifique leçon de cinéma sur l'absurdité du monde.

 

9 septembre 1999 à 20h30

Dernier Stade, Christian Zerbib, CH 1994

Int : Anne Richard, Philippe Volter, Charles Berling , etc.

Musique : David Murray

Durée : 1h.35

Synopsis : A 25 ans, Catherine (Anne, soeur de Jean-Marc Richard!), est une athlète de haut niveau qui connaît la gloire des plus hautes marches du podium. Tout bascule le jour où une blessure à la jambe menace de lui fermer à jamais les portes du stade. Son entraîneur et le médecin sportif lui promettent de tout arranger : quelques piqûres pour calmer la douleur, quelques autres substances pour que le contrôle anti-dopage n'y voie que du feu, et le tour est joué. La ronde des cocktails médicamenteux a commencé, la dépendance aussi. Catherine plonge malgré elle dans un système qui va lui permettre d'emporter les plus hauts titres. Zerbib nous offre ici un très émouvant plaidoyer contre un certain "soutien médical", pour un sport propre qui respecte l'individu.

 

16 septembre 1999 à 20h30

Pleasantville, Gary Ross, US 1998

Int : William H. Macy, Joan Allen, Kevin Connors, Tobey Maguire, Reese Witherspoon, Jeff Daniels, J. T. Walsh, etc.

Musique : Randy Newman

Durée : 1h.54

Synopsis : Dans ce chef-d'oeuvre de technologie moderne, où la couleur se greffe peu à peu sur l'image noir-blanc, vous découvrirez une magnifique métaphore de l'éveil à la vie. C'est un conte de fée moderne dans lequel un frère et une soeur se trouvent brusquement plongés dans une réalité alternative, celle d'un feuilleton des années 50 qui se déroule dans la parfaite bourgade de Pleasantville. Il y fait bon vivre : les femmes sont aimantes, fidèles, exquises maîtresse de maison, très b-c-b-g. Les hommes sont parfaits, bons pères et fidèles époux. Les maisons sont proprettes, la table abondante, les gazons tondus au millimètre, et tous ces braves gens vivent un bonheur immaculé dont toute s e x u a l i t é, tout fantasme, toute audace sont absents. Les jeunes adolescents arrachés aux années 90 vont bouleverser peu à peu la quiétude grisâtre de Pleasantville et en faire voir - littéralement - de toutes les couleurs à ses habitants, les libérant par la même occasion.

 

23 septembre 1999 à 20h30

Farinelli, Gérard Corbiau, Italie-France 1994

Int : Stefano Dionisi, Enrico Lo Verso, Elsa Zylberstein, Caroline Cellier, Jeroen Krabbe, etc.

Musique : Haendel, Pergolèse, Broschi,etc.

Durée : 1h.56

Synopsis : Naples, première moitié du XVIIIe. Carlo Broschi , un jeune castrat bourré de talent, rebaptisé Farinelli, impose sa voix pure et parfaite sur les places publiques. Cette voix magique est entendue par Haendel, alors compositeur officiel à la Cour d'Angleterre, qui lui propose de le suivre à Londres, mais ne tient pas à s'embarrasser du frère de Farinelli, Riccardo, lequel compose les airs que chante le jeune prodige. Les négociations sont houleuses, les relations entre les deux frères remises en question : Farinelli va-t-il partir seul à la conquête de l'Angleterre ? Le scénario est passionnant, parce qu'il sculpte un destin unique et hors norme. Farinelli est devenu une star, au prix d'un sacrifice énorme, mais il est aussi un homme à la personnalité tourmentée, terriblement attachante.

 

30 septembre 1999 à 20h30

Jamon, Jamon, Bigas Luna, Espagne 1992

Int : Penelope Cruz, Anna Galiena, Javier Bardem, Stefania Sandrelli, etc.

Musique : Nicola Piovani

Durée : 1h.36

Synopsis : Silvia et José Luis sont jeunes et beaux, ils s'aiment, ils attendent un enfant, ils veulent se marier. Mais leurs mères respectives se haïssent et s'opposent à leur union. Conchita, la mère de José, riche propriétaire d'une usine où l'on fabrique des petites culottes, imagine un plan diabolique : elle va séduire Raoul, parangon de virilité, puis le soudoyer pour qu'il circonvienne sa fille. Le jeune homme y met tant d'ardeur, qu'il finit par tomber amoureux... et même par être aimé en retour. Les embrouilles ne font que commencer. Bigas Luna nous livre un vrai mélo populaire avec ses outrances, ses coups du sort, ses coups de théâtre, mais surtout une pinte d'humour corrosif et enjoué et une vision saine et directe de la s e x u a l i t é comme instinct primitif inhérent à tout un chacun.

 

7 octobre 1999

La promesse, les frères Dardenne, Belgique 1996

Int : Jérémie Renier, Olivier Gourmet, Assita Ouédraogo, etc.

Musique : Jean-Marie Billy, Denis M'Punga

Durée : 1h.33

Synopsis : Igor, 15 ans, a tous les traits d'une petite fripouille : il chaparde, il seconde son père qui exploite sans vergogne les émigrés clandestins, il ne connaît qu'une loi, la sienne. Jusqu'au jour où éclate la crise de conscience : ce jour-là, Hamidou, un émigré africain, tombe d'un échafaudage, et meurt après une longue et douloureuse agonie. Personne ne vient à son secours : qui veut déjà emmener un noir travaillant au noir dans un hôpital ? Avant de mourir, il fait promettre à Igor de prendre soin de sa femme et de son fils. Pour tenir sa promesse, le jeune garçon va devoir complètement se remettre en question, dans un climat de violence, de révolte, de trahison.

 

14 octobre 1999 à 20h30

Vollmond (Pleine Lune), Fredi Murer, CH 1998

Int : Hanspeter Müller, Lilo Baur, Benedict Freitag, Mariebelle Kuhn, Sara Capretti, Yolande Moreau, etc.

Musique : Mario Beretta

Durée : 2h.04

Synopsis : Esotérique, poétique, allégorique et mystique à la fois, "Pleine Lune" concentre son intrigue autour du Lac des Quatre-Cantons, où vivent une jeune femme (dont le fils, un jour, ne rentre pas de l'école), un ermite aveugle (sorte deTirésias qui voit l'invisible) et le commissaire qui sera chargé d'enquêter sur la disparition simultanée de douze enfants vivant sur les rives de lacs helvétiques. Murer filme l'angoisse des parents, victimes de l'incertitude d'une disparition sans mort prononcée, et leurs tentatives de s'extirper de leur environnement matériel, de comprendre, de communiquer avec l'incommunicable. On saisit, à travers la rencontre des protagonistes, les contradictions entre les quatre régions linguistiques helvétiques, le malaise d'une Suisse malade de son confort.

 

21 octobre 1999 à 20h30

Tombés du ciel, Philippe Lioret, France 1993

Int : Jean Rochefort, Ticky Holgado, Marisa Paredes, Laura Del Sol, etc.

Musique : Jeff Cohen

Durée : 1h.40

Synopsis : Dernier dimanche de l'année. De retour du Canada, Arturo Conti atterrit sur une piste de Roissy, mais il ne peut prouver aux douaniers son identité, on l'a dévalisé dans l'aéroport de Montréal. L'entrée en France lui est refusée. Il est confiné à la "zone internationale" de l'aéroport, où il rencontre toutes sortes de gens aux papiers "pas en ordre" qui attendent parfois depuis des mois, voire des années, la permission de fouler enfin le sol français. Brillant premier film de Lioret, qui a une longue carrière d'ingénieur du son derrière lui. Il nous fait découvrir l'histoire personnelle et peu banale de chaque "clandestin", dans un lieu comparable à un iceberg dont la caméra observe enfin la face cachée.

 

28 octobre 1999 à 20h30

Ladybird, Ladybird, Ken Loach, UK 1994

Int : Crissy Rock, Vladimir Vega, Sandie Lavelle, Mauricio Venegas, etc.

Musique : George Fenton

Durée : 1h.42

Synopsis : Maggie chante dans des bars pour se faire quelques sous. Elle rencontre Jorge, un Paraguyen sans papiers. C'est le début d'un vrai amour. Mais la situation de Maggie n'est pas simple, elle a quatre enfants de quatre pères différents, elle gagne mal sa vie, et les services sociaux ont décidé de lui retirer la garde de ses enfants. Elle a beau hurler sa révolte, rien n'y fait. Le couple décide alors d'avoir un enfant... que les mêmes services sociaux leur arrachent. Nouvelle révolte, nouvelles naissances, nouvelles interventions officielles. Fidèle à lui-même, Loach poursuit son oeuvre de dénonciation des abus sociaux au sein d'une Angleterre conservatrice. Son film est dur, désespéré, et on ne peut être que bouleversé par sa vision.

 

4 novembre 1999 à 20h30

Fire, Deepa Mehta, Inde 1998

Int : Shabana Azmi, Nandita Das, Jaaved Jaaferi, Kulbushan Kharbanda, etc.

Musique : A.R. Rahman

Durée : 1h.40

Synopsis : New Dehli, 1996. La société indienne n'en finit pas de se camoufler derrière des coutumes ancestrales, tout en voulant singer l'Occident. Les hommes (principalement), s'arrangent avec conscience et religion, trompent allègrement leurs femmes et se délectent de cassettes pornographiques. Les deux belles-soeurs Radha et Sita (Sh. Azmi et N. Das) sont en revanche esseulées et malmenées. Elles trouvent ensemble un réconfort nouveau.... Lors de sa sortie en Inde, le film, qui ne se veut ni complaisant ni moralisant, mais se borne à épingler l'hypocrisie d'une société accrochée à de vieilles valeurs, provoqua de violentes manifestations.

 

11 novembre 1999 à 20h30

Clandestins, Denis Chouinard et Nicolas Wadimoff, CH 1997

Int : Ovidiu Baalan, Anton Kouznetsov, Moussa Maaskri, simona Maicanescu, etc.

Musique : Bill Laswell

Durée : 1h.35

Synopsis : "Clandestins", réalisé dans des studios genevois, relate la traversée de l'Atlantique par six passagers clandestins, pauvres hères issus des marches de l'Europe, en route vers un continent énonomiquement plus clément, en l'occurrence le Canada. Cachés dans un conteneur de marchandises, ils doivent affronter les privations, la faim, le manque d'hygiène, et lutter contre la panique et la puanteur, occasion pour les réalisateurs de décliner les cas de figure émotionnels qui ne manquent pas de se présenter dans une telle situation d'enfermement et de promiscuité, depuis la solidarité la plus élémentaire à légoïsme le plus barbare, depuis le sacrifice à la prostitution pure et simple. Récit poignant d'un calvaire ordinaire.

 

18 novembre 1999 à 20h30

Kanzo Sensei (Docteur Foie), Shohei Imamura, Japon 1998

Int : Akira Emoto, Kumiko Aso, Jyuro Kara, Jacques Gamblin, etc.

Musique : Yosuke Yamashita

Durée : 2h.08

Synopsis : Imamura adapte ici un roman écrit par Ango Sakaguchi juste après la guerre. C'est un rêve qui lui tenait à coeur depuis toujours, tant pour la vision démystifiante du Japon en armes que pour le personnage principal, le donquichottesque Docteur Foie, qui court, le canotier sur la tête et la trousse médicale à la main, d'un patient à l'autre, d'une île à l'autre, tout en cherchant à découvrir, la nuit, l'origine du virus de l'hépatite qui dévaste son pays autant que la guerre. Dans ce contexte surgit un prisonnier hollandais (J. Gamblin), qui appartient à la race des misérables, privés de rédemption. La cour des parias - prostituées, ivrognes, marginaux de tout acabit - qui entoure le protagoniste est dépeinte sur un ton léger, presque tendre, qui fait passer la désespérance du propos.

 

25 novembre 1999 à 20h30

Dead man, Jim Jarmusch, USA 1995

Int : Johnny Depp, Crispin Glover, John Hurt, John North, Robert Mitchum, Gabriel Byrne, Iggy Pop, etc.

Musique : Neil Young

Durée : 2h.14

Synopsis : A la fin du XIXe siècle, William Blake, un jeune homme au faciès lunaire, traverse l'Ouest américain, en train, à la recherche d'un hypothétique emploi. Un enchaînement de circonstances fait de lui un tueur malgré lui, sa tête est mise à prix, des chasseurs de primes le traquent et le blessent grièvement. Au cours de sa fuite désespérée, il rencontre Nobody, un Indien taciturne, qui croit reconnaître en lui le grand poète anglais William Blake. Les deux hommes poursuivent leur route ensemble, route semée de rencontres et d'embûches multiples. Leur dialogue parcimonieux est teinté d'une ironie douce-amère, leur longue pérégrination à travers une nature sauvage est magnifiquement filmée en noir-blanc.

 

2 décembre 1999 à 20h30

Post coïtum animal triste, Brigitte Roüan, France 1997

Int : Brigitte Roüan, Patrick Chesnais, Borris Terral, Nils Tavernier, Jean-Louis Richard, Françoise Arnoul, etc.

Durée : 1h.37

Synopsis : Ou comment la passion amoureuse illumine et ravage Diane, une jeune femme bcbg, mariée, mère de famille, directrice dans une maison d'édition. Comment elle transforme cette battante en carpette hystérique et pantelante. Et ce qu'il advient à cette amoureuse dont l'objet de la passion est un beau gars un peu mufle, de vingt ans son cadet. Coiffant trois casquettes (scénario, mise en scène et rôle principal), Brigitte Roüan s'expose, prend des risques, et gagne, surmontant des obstacles difficiles, comme la contemplation critique de son corps dans un miroir, ou l'intimité de deux peaux au creux d'un lit, l'une, celle de l'homme, d'une fraîcheur insolente, l'autre, celle de la femme, plus mûre... Grâce à l'humour et au grand talent de la réalisatrice, cette comédie douloureuse ne verse jamais dans le mélodrame.

 

9 décembre 1999 à 20h30

Profundo carmesi, Arturo Ripstein, Mexique 1996

Int : Regina Orozco, Daniel Gimenez Cacho, Marisa Paredes, etc.

Musique : David Mansfield

Durée : 1h.52

Synopsis : 1949. Veuve, mère de deux enfants, boulimique et obèse, Coral Fabre rêve de Charles Boyer et d'autres jeunes premiers du grand écran. Elle répond à une petite annonce de Nicolas Estrella, un séducteur qui porte encore beau malgré sa calvitie naissante qu'il dissimule sous une perruque. Le bellâtre lui joue le grand jeu, lui vole ses économies et disparaît, selon une méthode parfaitement au point. Mais Coral ne se laisse pas faire, elle le cherche, le trouve, et vient s'installer chez lui. Et commence une étrange passion : pour lui, elle abandonne ses enfants à la porte d'un orphelinat, le seconde dans sa chasse aux femmes esseulées et nanties, et part avec lui sur les routes, au devant de rencontres qui se terminent régulièrement par un meurtre. Le réalisateur ose conférer à ces deux monstres lancés dans une folle errance une certaine humanité. Et il prête à leur parcours dérisoire et pathétique une beauté qui culmine dans l'horreur.

 

16 décembre 1999 à 20h30

Artemisia, Agnès Merlet, France 1997

Int : Valentina Cervi, Michel Serrault, Miki Manojlovic, Emmanuelle Devos, Maurice Garrel, etc.

Musique : Krishna Levy

Durée : 1h.38

Synopsis : Pour son premier film, "Le fils du requin", Agnès Merlet s'était inspirée d'un fait divers. A nouveau, elle se penche sur une histoire vraie : la vie et l'oeuvre de la première femme peintre reconnue par la critique d'art. Artemisia Gentileschi vécut au XVIIe siècle. Elle était la fille d'un artiste célèbre, Orazio Gentileschi, contemporain du Caravage. La réalisatrice, fascinée par cet être d'exception, nous révèle la passion de la jeune fille pour un art dont elle veut tout savoir, son histoire d'amour pour son professeur Agostino, accusé de l'avoir violée, ses révoltes contre les brimades que lui vaut son statut de femme. Agnès Merlet nous livre, en même temps qu'une étude minutieuse sur l'art de la peinture, une magnifique reconstitution d'époque.

 

23 décembre 1999 à 20h30

Tim Burton's Nightmare before Christmas, Henry Selick, USA 1994

Int : les voix de Chris Sarandon/Danny Elfman (Jack Skellington), William Hickey (Dr. Finklestein), Catherine O'hara (Sally) , etc.

Musique : Danny Elfman

Durée : 1h.15

Synopsis : Halloween. Sorcières, diablotins et monstres à tête de citrouille hantent les rues, la fête tire à sa fin. Dans la ville du même nom, tous applaudissent Jack Skellington, le "Roi des Citrouilles", pour la qualité de son organisation. Mais lui est las, tout se répète, il s'ennuie. Il s'en va, et découvre par hasard la ville de Noël. Et voilà que naît en lui une idée géniale : s'approprier l'esprit de Noël et remplacer le Père Noël! Mais l'aspect du nouveau Père Noël et le caractère macabre des jouets fabriqués par ses comparses d'Halloween vont semer le désordre et la terreur sur la planète! Henry Selick, dans cette présentation de personnages et d'un univers imaginé par Tim Burton, réhabilite avec un sans faute la technique d'animation de marionnettes image par image. A ne manquer à aucun prix.

 

30 décembre 1999 à 20h30

Gadjo Dilo, Tony Gatlif, France 1998

Int : Romain Duris, Rona Hartner, Izidor Serban, Ovidiu Baalan, etc.

Musique : Tony Gatlif

Durée : 1h.40

Synopsis : A la recherche d'une chanteuse disparue, un jeune Français (R. Duris) débarque dans un village tzigane de Roumanie, Il y rencontre Izidor (Izidor Serban), vieux sage un peu déjanté de la communauté locale, désespéré depuis l'arrestation de son fils par les autorités roumaines. Il rencontre aussi Sabine (Rona Hartner), elle est belle, ardente, très désirable... Après "Princes" (1983) et "Latcho Drom" (1993), Rony Gatlif conclut sa trilogie gitane sur ce film coloré, intense, qui touche par ses bouffées de violence mâtinées de tendresse.

 

Sources : La saison cinématographique, L'annuel "Fiches du Cinéma", Le mensuel du cinéma, L'année du cinéma, Scènes Magazine, Positif.

Suzanne Déglon

 


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