Le 26 et 27 juin 1998 à 21h00


Pour le pire et le meilleur

film de James L. Brook

avec Jack Nicholson et Helen Hunt .

 

On rit beaucoup dans cette comédie. James L. Brook et Jack Nicholson ayant déjà travaillé ensemble, la complicité entre le versatile réalisateur et le remuant acteur se sent de manière évidente. Avec un scénario qui bouscule les genres, on joue aussi à saute-mouton entre les rires et les larmes et les subtilités.

Le pire d'abord : Jack Nicholson incarne Melvil, un écrivain. C'est une vraie terreur, un homme profondément méchant et fier de l'être. Son plaisir est d'affronter, d'offenser, de choquer, de blesser. Un raciste, un misogyne, un misanthrope, un atrabilaire, un obsessionnel compulsif qui balance les chiens dans les vide-ordures, n'utilise que des savons neufs, déjeune tous les jours au restaurant où il apporte ses propres couverts. Il pourrit la vie de son voisin de palier, un peintre gay talentueux et respecté. Bref une teigne, un homme que personne n'a envie de fréquenter. Un beau rôle riche et copieux pour Nicholson qui fait des prodiges sans en faire trop.

Le meilleur pour la fin : la vie de l'écrivain va être transformée par la rencontre, dans l'ordre, du chien Verdell, aussi "immonde" que sympathique qui joue à merveille son rôle de "cabot", d'un homosexuel (Greg Kinnear) et d'une serveuse (Helen Hunt) femme fière et déterminée, saine jusqu'au fond du coeur qui élève seule son fils. Ils vont découvrir les qualités humaines sous la carapace de l'écrivain.

Cinéphiles et membres de Ciné-Mascotte ne manquez pas ce film réussi, vous passerez un bon moment !

 

Raymonde Locher


Home